Lors ces dernières années, la France a vu s’accroître son nombre de coureurs réguliers, ainsi que de la durée de leurs sessions. Cette augmentation a été relevée à la fois chez les hommes et chez les femmes, avec une hausse notable parmi ces dernières. Si les records d’athlétisme pour les femmes aux Jeux Olympiques ne sont pas aussi élevés dû aux différences physiologiques, cela est loin de décourager ces dames.
Plan de l'article
Plus d’hommes et de femmes qui courent
La pandémie de la Covid-19 ayant débuté en 2019 a forcé le monde à s’adapter, notamment en obligeant la population à rester chez soi. Cette frustration de ne pas pouvoir quitter son domicile s’est transformée en désir de profiter du monde extérieur lors du déconfinement en France, ce qui a augmenté le nombre d’hommes et de femmes pratiquant du sport.
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Les femmes en grand nombre
La course à pied a donc vu son nombre d’adeptes record, surtout chez les femmes : celles-ci sont désormais aussi nombreuses que leurs collègues sportifs masculins, ce qui constitue une première. Les femmes participent de plus en plus aux courses de longues distances, tel que le marathon, dans lesquelles le sexe féminin s’illustre en moyenne plus souvent.
L’édition 2022 du marathon de Paris a ainsi rassemblé plus de 45 000 athlètes, ce qui représente une nette croissance par rapport à l’édition 2021, dont la participation était de 35 000. Cette édition comprenait par ailleurs de nombreuses femmes qui souhaitaient s’affirmer.
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Une pratique qui se développe internationalement
Cette tendance se retrouve un peu partout dans le monde, qu’il s’agisse d’athlétisme ou d’un autre sport. Pour certains, il s’agit d’un moyen de rester en forme ; pour d’autres, l’objectif est de devenir le meilleur athlète possible et de battre son propre record. La recherche de performance étant une des principales motivations des sportifs, on dénote ainsi un plus grand nombre de personnes prenant part à des sports ultra compétitifs.
Si le public féminin ne participe pas forcément aux événements sportifs, on estime qu’il y a autant de coureuses que de coureurs depuis 2021. Il s’agit d’un taux record, que l’on doit en partie à la pandémie précédemment mentionnée et la popularisation du travail à distance.
L’athlétisme séduit et réunit un grand nombre de pratiquants amateurs, mais ce ne sont pas les seuls à peupler leurs rangs. En effet, la scène professionnelle compte un nombre record d’athlètes, avec à nouveau une hausse du nombre de femmes.
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La présence des femmes en compétitions de hauts niveaux
Comme évoqué précédemment, la popularité du sport bat record sur record, que ce soit en amateur ou en scène ultra compétitive. On retrouve une quantité de femmes qui ne cesse d’augmenter parmi les différentes disciplines, notamment celles incluses dans les Jeux Olympiques. Celles-ci peinent cependant à atteindre les mêmes performances que les hommes.
Les différences physiologiques entre homme et femme signifient que ces deux sexes ne peuvent être comparés en termes de performance sportive dans la majorité des sports. Parmi ces différences, on retrouve :
- Le taux d’hémoglobine, qui est plus faible chez le sexe féminin que chez l’homme. L’hémoglobine étant requise pour le transport d’oxygène, cela signifie qu’il est amoindri chez la femme.
- La fréquence cardiaque maximale, elle, est atteinte à des vitesses plus élevées chez l’homme, variant d’environ 10 % par rapport à la femme.
- La masse musculaire, qui varie entre les deux sexes, avec encore une fois un avantage pour l’homme qui dispose naturellement de plus de force.
Ces différences ne peuvent pas être surmontées par l’entraînement, expliquant la séparation des deux sexes lors de compétitions. Même s’il existe des disciplines mixtes, les records dans les compétitions masculines surpassent les records des meilleures sportives, notamment dans la course.
Florence Griffith-Joyner, la première au classement du 100 m depuis 1988, dispose d’un temps record de 10,49 secondes. En comparaison, le détenteur du record de 100 m masculin, Usain Bolt, a atteint la ligne d’arrivée en 9,58 secondes. Si la différence semble infime, la réalité est tout autre : aucune femme n’a franchi la barrière des 10 secondes, ce qui n’est pas le cas des hommes depuis Jim Hines en 1968, avec son temps de 9,95 secondes.
Si enregistrer un record aux Jeux Olympiques est pour beaucoup une source de motivation, cette barrière physiologique ne démoralise pas la gent féminine. La parité est désormais atteinte pour l’édition 2024, marquant une première historique : pour chaque athlète olympique masculin, il y aura également une athlète olympique féminine.